La mise en place de la règlementation en zone bleue des stationnements est partie d’un constat : les parkings sont saturés par des « voitures-tampons » qui restent souvent un jour ou plusieurs jours et il n’y a plus de places pour les usagers occasionnels.
Or, le stationnement public en centre-ville est dévolu à tous les usagers souhaitant se rendre à un commerce, à la mairie, aux écoles, au restaurant … ou encore chez le médecin. Ces besoins en stationnements sont temporaires, de courte durée et liés à des horaires en journée. Il s’agissait d’adapter les parkings pour pouvoir les partager avec les différents usages.
Les espaces soumis à une durée maximum de stationnement sont tous situés dans les zones avec des commerces ou des services :
- Rue Clemenceau : limitation à 15 minutes
- Parkings Charles de Gaulle, République et Porte-Haute, parking vers le pôle médical : 1h30
- Parkings de l’Eglise et des écoles : 4 heures.
D’autres espaces sont susceptibles d’être règlementés.
Ainsi le stationnement reste gratuit pour tous les usagers, mais impose l’obligation pour les conducteurs d’apposer un dispositif de contrôle de durée réglementaire : le disque.
En pratique, la mise en place de ces règles de stationnement n’empêche pas les riverains d’utiliser ces places de stationnement lorsqu’ils rentrent du travail le soir puisque la limitation de durée ne concerne que la plage horaire de 8h à 18h ou 19h.
De même, le stationnement est libre et non règlementé les dimanches.
La régulation des parkings par la durée constitue le seul moyen de permettre une utilisation appropriée des
parkings en répondant aux différents besoins de la journée et de la nuit.
En revanche, les espaces publics en centre-ville n’ont pas vocation à pallier l’absence de places de parking des habitations privées dont les propriétaires doivent trouver d’autres alternatives.